La Grèce est actuellement le centre d'attention du monde économique. Malheureusement ce n'est pas le seul pays d'Europe à souffrir. Le Portugal a également annoncé des mesures dimanche 7 Mars et d'autres pays ont été invités à les suivre par l'agence de notations Fitch (Royaume-Uni, Espagne et France).
La spéculation est mise en avant dans la situation de la Grèce mais les vrais origines sont l'abus de biens sociaux, la corruption (600'000 personnes touchées en Grèce) et la baisse du pouvoir d'achat. La spéculation amplifie la dette d'état mais n'en est pas la source.
Le pouvoir d'achat européen ne cesse de baisser mais pas uniquement à cause des 10% de chômeurs.
Chômage en Europe pour les principaux pays en difficulté en janvier 2010:
France: 10% de chômeurs officiellement et, officieusement, 15% minimum.
Espagne: 18.8%
Portugal: 10.5%
Italie: 8.6%
Irlande: 13.8%
Grèce: 9.7% (données septembre 2009)
(source OCDE).
Donc d'un côté nous avons les chômeurs. D'un autre, les retraités. Beaucoup de retraités aident leurs enfants en difficulté qui ont peu ou pas de ressources. Certains de ces retraités se retrouvent à leur tour en difficulté, suite à cette aide, car ils ne pensaient pas avoir besoin de ces liquidités, aussi rapidement, pour payer les factures classiques sans pour autant avoir de crédit.
En France, ces personnes se retrouvent à demander des aides pour pouvoir tout simplement manger. Cette situation se reproduira à nouveau dans 5 ans d'après les estimations des organismes sociaux.
Le cas le plus flagrant est celui des anglais qui ont choisi l'Espagne ou la France pour leur retraite. La baisse de la livre sterling face à l'euro les met dans une situation très délicate. Les retraites perçues sont parfois très faibles (autour de 400€) car souvent il n'y a pas eu de souscription à une complémentaire. La dévaluation de la livre sterling retire 50€ minimum par mois du porte monnaie de ces retraités. C'est donc 50€ qui ne sont pas réinjectés dans les commerces.
Des jeunes actifs se sont également installés en Espagne et souhaitent maintenant retourner au Royaume-Uni mais ne peuvent revendre leur maison dans la crise actuelle. S'ils travaillaient pour leur propre compte, ils se retrouvent bloqués sans revenus et ne peuvent prétendre à des aides.
Les entrepreneurs "autochtones" n'ont pas subi la problématique du taux de change mais se retrouvent avec des revenus à la baisse.
Si la politique Grecque de hausse des taxes contamine le reste de l'Europe, la consommation baissera encore. Or, par l'augmentation des taxes, les dirigeants escomptent renflouer les caisses. Si la consommation baisse encore, ce sera l'effet contraire qui se produira. Les sociétés factureront moins de marchandises et de services, allégeant encore plus leur chiffre d'affaires. Par conséquent leurs charges baisseront suite à des licenciements et des baisses de la tva à déclarer).
La situation actuelle n'incite pas à la consommation. Ceux qui ont un emploi épargnent et ceux qui ont peu de revenus ne peuvent plus emprunter comme avant (crédits à la consommation).
Une baisse des taxes répercutée sur le tarif du consommateur final faciliterai la consommation et un démarrage de l'économie. Les états semblent plutôt chercher le conflit, prêts à affamer ses citoyens, avec un fort risque de guerre civile et d'anarchie.
2 commentaires:
zut... anarchie. fin du monde ! et les américains qui ont stopé leur nouvelles mission sur la lune... mais ou va t'on aller ? pas en chine quand meme ??.... :(
Justement je me pose la question si la volonté n'est pas de faire de l'Europe, la nouvelle Chine, avec une main d'oeuvre à bas prix. Finalement la Chine peut être une bonne destination puisque elle progresse tout comme le Brésil...
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